La sociologie des organisations propose d’interroger cet idéal et sa traduction concrète dans l’organisation. Il s’est développé dans plusieurs directions : l’analyse de la rationalité et de la prise de décision, l’analyse des relations de dépendance et de pouvoir, l’analyse des dynamiques de changement…
La psychologie sociale et la sociologie cognitive s’intéressent aux « biais » de raisonnement : comprendre pourquoi nous ne raisonnons pas tout à fait de façon très rationnelle, y compris quand nous cherchons à être rationnels.
Les pratiques managériales s’appuient donc sur différentes stratégies pour mobiliser les subordonnés : délégation, participation… Les conditions organisationnelles de ces pratiques managériales méritent d’être examinées de plus près : qui sont les managers ? De quelle légitimité disposent-ils ? Comment interagissent-ils avec les subordonnés ? Mais aussi, comment les postes de travail sont-ils définis, comment l’activité est-elle reconnue ?
2. INFORMATIQUE DE GESTION
Détail
Avant toute chose, il est nécessaire de clarifier ce qu’on appelle « informatique de gestion »
L’informatique est en fait, une branche très large qui touche quasiment tous les autres domaines : en plus des ordinateurs que tout un chacun utilise aujourd’hui, on trouve aussi des applications informatiques dans les chaînes de fabrication, dans les téléphones mobiles, les satellites, l’électroménager, la gestion du trafic routier, les caisses de supermarché, etc.
L’informatique de gestion concerne précisément toutes les activités qui se déroulent autour des ordinateurs que l’on utilise pour toutes les activités classées dans le domaine tertiaire. Elle comprend la conception et la réalisation de logiciels destinés aux ordinateurs de toutes tailles, la mise en place de l’infrastructure matérielle
GESTION DES ETABLISSEMENTS
Détail
La correspondance administrative, réalisée dans le cadre du plan de communication interne de l’administration a pour objectifs principaux la réalisation de la qualité de l’écriture des documents administratifs et leur lisibilité. Ces documents obéissent à des règles de présentation et de rédaction qui reposent sur des principes clairement définis.
Des techniques d’écriture de plus en plus modernes seront sollicitées dans la recherche de l’amélioration de la communication dans l’administration.
Objet
GESTION RURALE
Détail
La nécessité de revoir la politique foncière de notre pays pour l’adapter au contexte économique et politique actuel, et en améliorer la cohérence et l’efficacité, est une préoccupation constante l’ensemble des acteurs au congolais. La priorité accordée à ce sujet au plus haut niveau politique s’est traduite tout récemment par la création, par décret n°2006-613 du 19 novembre 2006 portant composition par le Gouvernement, d’un Ministère Délégué Chargé de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Réforme Foncière et de la Lutte contre l’Erosion Côtière (MUHRFLEC), qui a pour vocation de coordonner la réforme foncière et d’assurer la coordination de ses différentes composantes.
En milieu rural, les réflexions sur la sécurisation foncière trouvent leur origine dans l’expérience des Plans Fonciers Ruraux, outil d’identification et de formalisation des droits fonciers locaux, expérimentés sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche (MAEP) depuis 1993 par le Projet de Gestion des Ressources Naturelles (PGRN), le Programme de Gestion des Terroirs et des Ressources Naturelles (PGTRN) puis le Programme de Conservation et de Gestion des Ressources Naturelles (ProCGRN).
En définissant une nouvelle législation foncière rurale, répondant aux enjeux spécifiques du foncier rural tout en étant partie intégrante d’une réforme d’ensemble, et en préparant ses modalités de mise en oeuvre rapide dès le vote de la loi, le Bénin a fait le choix d’une démarche ambitieuse et réaliste. Ambitieuse par les contenus de cette nouvelle politique foncière rurale, et par la volonté de traiter les questions de mise en oeuvre avec le même sérieux et dans la même dynamique. Réaliste par cette même volonté de promouvoir une réforme qui apporte des réponses effectives, et de s’affronter dès le départ aux questions de mise en oeuvre, sans Imaginer que le vote d’une loi suffise par lui-même à modifier un jeu foncier complexe.
Les débats nationaux récents sur le foncier ont confirmé la spécificité du foncier rural et la pertinence de cette approche, tout en mettant en avant la nécessité d’une politique globale en matière de foncier et sur les indispensables articulations et synergies entre politiques foncières sectorielles (domaniale, urbaine, rurale, immatriculation, etc.).
Les réflexions ont également été menées pour donner les orientations en ce qui concerne les dispositifs techniques et financiers requis pour faciliter une mise en oeuvre effective et efficace de soutenir certains projets à impact visible.
Objectifs de la réforme foncière rurale
La réforme vise trois objectifs majeurs à savoir :
• assurer aux producteurs une sécurité accrue dans l’accès à la terre et aux ressources qu’elle porte;
• limiter les abus sur le capital terre; promouvoir des investissements durables : dans la plupart des localités, surtout dans les zones d’accueil de migrants, il est offert à ces derniers la possibilité d’utiliser des terres en friches jusqu’à épuisement sans qu’ils ne soient obligés de les restaurer, les deux parties se manquant réciproquement de confiance : les propriétaires craignent par exemple d’être expropriés si le détenteur de droit indirect recevait l’autorisation de planter des essences fertilisantes pour restaurer la fertilité de la terre et ce dernier aussi craint que le propriétaire lui demande de déguerpir une fois qu’il aura par exemple investi pour restaurer la fertilité de la terre qu’il a « passée » en investissant dans son aménagement. Il y a donc une situation d’insécurité ressentie de part et d’autre qui limite les investissement dans la terre pour l’utiliser plus durablement.
PLANIFICATION REGIONALE ET NATIONALE
Détail
De la régionalisation du plan à la décentralisation de la planification Dans la phase de reconstruction de l'après-guerre, la nécessité du développement régional s'est d'abord traduite par des programmes de grands aménagements décidés par le pouvoir central, dont la mission première est dans certaines régions d'équiper le territoire et de dynamiser la vie économique.
Le démarrage du processus de croissance s'accompagne d'une floraison d'initiatives locales pour promouvoir les intérêts socio-économiques régionaux ou locaux : centres de productivité, comités d'aménagement et de mise en valeur. Les Comités Régionaux d'Expansion Economique institutionnalisent le cadre d'intervention des divers groupements d'agents locaux au moment où la politique de décentralisation industrielle (1955) est mise en laces. Les régions aspirent revendiquer leur participation au processus d'expansion nationale. Dans cette perspective, le CELIB (Comité d'Etude et de Liaison des Intérêts Bretons) élabore dès 1952 les principales orientations du "plan breton" dont les principes directeurs sont entérinés au niveau national dans le premier programme d'action régional. Les instances nationales de planification marquent de cette manière la nécessaire liaison entre les programmes régionaux et le plan national. La mise en oeuvre de la planification régionale L'adaptation aux effets de la crise économique et à l'accroissement des aléas conduit le Vile Plan (1976-1980) à abandonner tout parti d'exhaustivité et à donner aux travaux des instances régionales (Conseil Régional et Comité Economique et Social Régional) un caractère à la fois plus stratégique et plus sélectif. Dès l'engagement du processus élaboration du Plan, une distinction est faite entre deux niveaux de planification : le niveau national et le niveau territorial.
DEVELOPPEMENT ET ACTIONS HUMANITAIRE
Détail
Chaque groupe sectoriel contribue à l’élaboration d’un Plan de réponse humanitaire (PRH). Les besoins sont évalués à l’aide d’un Aperçu des besoins humanitaires ou d’autres processus conjoints d’évaluation et d’analyse des besoins. Le PRH permet d’estimer le niveau des besoins humanitaires dans les différents secteurs et le degré de financement associé nécessaire pour la réponse, c.-à-d., l’« Appel à l’aide humanitaire ». Un PRH s’étend généralement sur une année, mais il peut aussi, dans certains cas, être pluriannuel.
La première étape d’une planification multisectorielle de la nutrition est double : (1) évaluer le contexte actuel du pays en matière de nutrition (essentiellement par une analyse contextuelle) et (2) guider les parties prenantes appropriées dans le processus. La réalisation d’une analyse contextuelle implique d’analyser de manière exhaustive la situation nutritionnelle (l’ampleur et la nature de la malnutrition et ses causes sous-jacentes dans le pays), en plus de comprendre la réalité des politiques et les plans relatifs à la nutrition et/ou les parties prenantes qui y participent.
L’implication d’un large groupe de parties prenantes le plus tôt possible dans le processus peut garantir l’adhésion et l’appropriation par tous les secteurs et groupes de parties prenantes, ainsi que l’élaboration d’un plan adéquat et viable, réalisable et que divers acteurs s’engagent à mettre en oeuvre avec une vision commune de la résolution des principaux problèmes identifiés pour aboutir à l’impact souhaité en matière de nutrition.
Identifier et utiliser les données disponibles pour orienter l’analyse et la prise de décision conjointes
L’un des objectifs de l’évaluation du contexte nutritionnel actuel consiste à comprendre quelles données nutritionnelles sont disponibles pour étayer le processus de planification multisectorielle. Il s’agit tout d’abord de réunir les données disponibles au cours de l’analyse contextuelle. Des données précises, y compris les résultats en matière de nutrition et des données budgétaires, sont nécessaires pour identifier les causes et les facteurs déterminants éventuels de la malnutrition, pour évaluer les avancées des activités prévues et pour établir une hiérarchisation adaptée du financement et mobiliser des ressources. Dans les pays fragiles ou touchés par une crise, cela devrait inclure l’analyse des données sur la nutrition provenant à la fois des acteurs du développement – tels que ceux des systèmes d’information gouvernementaux ou des programmes de donateurs – et des acteurs humanitaires – tels que le Bureau des Nations Unies pour la coordination de l’aide humanitaire ou le système des groupes sectoriels – afin de comprendre plus en détail la situation de malnutrition aiguë ou chronique et les causes connexes, ainsi que les mesures en cours prises pour y remédier. Les activités et les plans ultérieurs doivent se fonder sur ce qui est faisable compte tenu des données disponibles.
Cartographier les politiques et programmes existants dans les domaines de l’aide humanitaire et du développement
Dans les pays fragiles ou touchés par des conflits, la fragmentation de la planification entre les gouvernements et les organisations humanitaires est un fait courant. Il devient alors difficile de brosser un tableau clair des interventions et des programmes de nutrition existants. L’un des objectifs essentiels lors de cette étape initiale du processus de planification est de comprendre quelles interventions nutritionnelles actuellement mises en oeuvre et/ou planifiées par les acteurs étatiques et non étatiques – y compris les actions humanitaires et de développement.
SANTE COMMUNAUTAIRE
Détail
Objectifs:
1. Définir la communauté
2. Définir la santé communautaire
3. Répertorier les conditions pour la mise en oeuvre d’un programme de santé communautaire
4. Décrire les principes du diagnostic communautaire
5. Décrire les étapes de diagnostic Communautaire
Une communauté reste un groupe d’individus liés par des intérêts, des aspirations et des systèmes de valeurs communs.
– Géographiques (village, quartier)
– Temporaire (par exemple les jours ouvrables pour les ouvriers d’un
Atelier qui se sont organisés).
En santé, on définit souvent une communauté sur
Une base géographique, (quartier, groupe d’immeubles, etc.)
Approche en santé communautaire
• Méthodes de travail (définition, réalisation, évaluation)
• Thèmes et principes actions = idem en santé publique
• Attitude différente des professionnels de santé face à la planification
• Responsabilisation et implication de la communauté
Approche locale des problèmes de santé d’une communauté impliquant sa participation active à toutes les étapes. Elle est théoriquement mise en oeuvre par un groupe associant professionnels et population.
• La priorité de la santé communautaire est la promotion de la santé
Méthodes diagnostic communautaire
– Diversité des perspectives ;
– Participation de la communauté:
• Mettre en place des programmes de santé adaptés aux besoins réellement ressentis
• Responsabiliser la communauté sur ses propres problèmes de santé
• Favoriser le relais des actions par la communauté
• Evaluation:
– Le niveau de cette participation au sein du programme de santé
– La représentativité des personnes impliquées
Diagnostic communautaire :
1. Prise de conscience par les professionnels et la communauté de la nécessité d’améliorer la connaissance d’un problème de santé publique
2. Décision de lancement du diagnostic
3. Identification des participants et des personnes ressources
4. Recueil des données
5. Interprétation des données, « restitution » des informations
6. Mise en place d’un programme d’action
7. Evaluation des actions menées, relançant le processus de diagnostic.
La santé communautaire recouvre un concept de responsabilisation de la communauté dans sa gestion des problèmes de santé. Elle inclut des méthodes de travail qui impliquent à tous les niveaux de l’action de santé : analyse, définition, réalisation, évaluation) la participation effective de la communauté.
AGRO VETERINAIRE
Détail
Le vétérinaire soigne les animaux d’élevage, de compagnie, de sport…
Il exerce également son métier dans la recherche, les entreprises agroalimentaires, pharmaceutiques ou dans des services publics. Acteur incontournable de la santé publique et de la sécurité sanitaire des aliments, le vétérinaire est à l’interface des santés animale, humaine et environnementale. Il participe notamment aux programmes de gestion des espèces et des populations animales urbaines ou rurales, de préservation de la santé publique et de développement durable, dans le cadre d’une approche «
AGRICULTURE - Elevage - Santé animale - Pharmacie vétérinaire
Décret 92-417 PR/ME portant réglementation de la pharmacie vétérinaire.
Date : 1992-08-08
1
On entend par médicament vétérinaire toute substance ou préparation présentée comme possédangt des propriétés préventives ou curatives à l'égard des malades animal, ainsi que tout produit pouvant être administré aux animaux en vue de restaurer, modifier ou corriger leurs fonctions organiques.
Egalement considérés comme médicaments vétérinaires, les produits utilisés pour le diagnostic des maladies animales.
Toutefois, ces derniers pourront faire l'objet de mesures particulières fixées par des textes d'application, vue leur autorisation de mise sur le marché et de leur distribution.
2
On entend par prémélange médicamenteux tout médicament vétérinaire préparé à l'avance et exclusivement destiné à la fabrication ultérieure d'aliment médicamenteux.
3
Est considéré comme médicament vétérinaire, sous réserve des conditions particulières visant sa production, son autorisation de mise sur le marché et sa distribution, l'aliment médicamenteux défini comme étant tout mélange d'aliment et de prémélange médicamenteux et préservé pour être administré aux animaux sans transformation dans un but préventif ou curatif, au sens de l'article 1 du présent texte. L'aliment médicamenteux ne peut être préparé qu'à partir de prémélange médicamenteux ayant reçu l'autorisation de mise sur le marché.
4
On entend par médicament vétérinaire préfabriqué tout médicament vétérinaire préparé à l'avance et présenté sous forme pharmacétique utilisable sans transformation.
5
On entend par spécialité pharmaceutique pour usage vétérinaire tout médicament vétérinaire préparé à l'avance, présenté sous conditionnement particulier et caractérisé par une dénomination spéciale.
6
Est considéré comme médicament vétérinaire tout produit antiparasitaire à usage vétérinaire.
7
Les produits de désinfection utilisés en élevage ou pris le cadre de la lutte contre les maladies animales réputées contagieuses sont concernés par le présent texte.
Des textes d'application du ministre chargé de l'élevage fixeront la liste, les conditions particulières d'autorisation de mise sur le marché, de distribution et d'utilisation de ces produits.
8
Ne sont pas considérés comme médicament vétérinaire les aliments complémentés et supplémentés contenant, à faible concentration, certains additifs.
Un texte d'application du ministre chargé de l'élevage déterminera les conditions d'utilisation et les concentrations maximales de ces additifs.
Les additifs à propriétés préventives ou curatives, notamment les nti-coccidiens*, les antibiotiques
9
Exception faite des aliments médicamenteux préparés conformément à l'article 10 ci-dessous, aucun médicament vétérinaire ne peut être délivré au public s'il n'a reçu au préalable une autorisation de mise sur le marché délivrée par le ministre chargé de l'élevage.
Nut dietetique
Objectifs spécifiques
1. Décrire brièvement la situation alimentaire et nutritionnelle dans un pays
2. Décrire les réponses aux problèmes nutritionnels dans un pays
3. Définir les concepts en rapport avec l’alimentation et la nutrition
4. Décrire les différents groupes d’aliments et de nutriments
La malnutrition contribue de manière directe ou indirecte à la forte mortalité infantile (68/1000 naissances vivantes) que connaît le pays1. Elle a également des conséquences sur le rendement scolaire et est responsable de pertes économiques très importantes dues à une baisse importante des capacités d’apprentissage chez les enfants
En outre l'insécurité alimentaire reste une préoccupation majeure. Une évaluation de la sécurité alimentaire réalisé en juillet 2011 montre qu’environ 29,3% des ménages ruraux enquêtés dans les dix pôles de développement sont en insécurité alimentaire dont 6,9% en insécurité sévère et 22,4% en insécurité alimentaire modérée
La disponibilité alimentaire est assurée à l’échelle nationale par la production locale, l’importation et l’aide alimentaire. Cependant, la production de biens agricoles pour l’alimentation de la population est insuffisante. Cette production est essentiellement constituée par les céréales, les tubercules et les racines et couvre 80% des besoins énergétiques. La volonté politique orientée vers la diversification des cultures n’a pas connu son élan des années 1970 ; créant ainsi un déficit en ce qui concerne le riz, les légumes et les produits d’élevage. La Côte d’Ivoire continue donc de dépendre dans une certaine mesure des importations pour son alimentation. Elles représentent plus de 20 % des importations totales.
La population de Côte d’Ivoire est exposée à l’insécurité alimentaire dans toutes ses composantes (disponibilité alimentaire, accès aux aliments, utilisation des aliments et stabilité) du fait :
• de la crise alimentaire mondiale due à la flambée des prix des denrées de grande consommation ;
• de la crise sociopolitique ayant eu pour conséquences le déplacement massif des populations et le problème d’accès à la terre ;
• de la fragilisation ou de l’insuffisance de son réseau de distribution, de transformation et de conservation des aliments ;
• du faible pouvoir d’achat des ménages et de la paupérisation grandissante ;
• de la faiblesse de la politique agricole axée sur la production vivrière.
TECHNIQUES RURALES
Détail
C'est l'agriculture qui contribue le plus à la sécurité alimentaire et au développement durable et un secteur Agricole efficace capable d'ajustement est essentiel à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement concernant la pauvreté, la faim et le développement durable. Ces objectifs et ceux du Sommet mondial de l'alimentation ne peuvent être atteints que si l'on assure la fiabilité de la production, du traitement et de la distribution d'une plus grande quantité de vivres. Il s'agit de satisfaire une demande croissante et diversifiée de vivres et d'autres produits tout en garantissant la conservation des ressources naturelles, la qualité et la sécurité sanitaire des aliments et l'amélioration des moyens d'existence dans les zones rurales, souvent dans des environnements fragiles.
Les principales priorités sont les suivantes : continuer à favoriser les processus de normalisation et le développement de cadres appropriés en matière de politiques générales et de réglementation et d'aider à les faire appliquer au niveau national; promouvoir de nouvelles technologies pour assurer une intensification et une diversification durables de la production agricole; encourager une meilleure intégration en matière de développement et de gestion des ressources naturelles telles que les sols et l'eau; aider les pays à évaluer et à réduire les effets - particulièrement sur les ménages vulnérables exposés à la sécurité alimentaire - de la dégradation de l'environnement due à l'agriculture et des dysfonctionnements du marché; renforcer les capacités et l'infrastructure aussi bien au niveau national qu'international afin de garantir des interventions rapides en cas de nouvelles situations de crise dans les secteurs de l'agriculture et de l'élevage; et cerner, évaluer et faire comprendre les risques en matière de biosécurité dans le cadre des échanges de facteurs de production et de produits, y compris les organismes génétiquement modifiés, afin d'assurer la fourniture de vivres sûrs et de qualité tout en facilitant l'expansion du commerce international.
Problème à résoudre:
La biodiversité agricole constitue une ressource primordiale pour la sécurité alimentaire et l'agriculture durable et se voit de plus en plus menacée par les changements environnementaux et économiques. Les autorités gouvernementales doivent, chaque jour davantage, mettre en place des cadres politiques et réglementaires convenus afin d'en garantir la conservation et l'utilisation durable et d'assurer un partage juste et équitable de ses avantages.
Contribution proposée à la solution du problème
La Commission est la principale tribune intergouvernementale où examiner et négocier instruments politiques, accords, cadres réglementaires et programmes spécifiques d'action répondant aux besoins des gouvernements en matière de conservation, d'utilisation durable et de partage équitable des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture, éléments dont dépendent la sécurité alimentaire et l'agriculture durable.
Bénéficiaires et avantages escomptés :
L'environnement agricole et les autorités gouvernementales, grâce à des cadres politiques et réglementaires bien conçus; les agriculteurs et les éleveurs dans tous les pays, grâce à la conservation et à l'utilisation des ressources génétiques agricoles et à l'accès à celles-ci; et les sélectionneurs et les scientifiques qui améliorent les races animales et les cultures en profiteront tous directement. Le grand public et les générations futures disposeront d'une plus grande diversité de produits agricoles.
Objectifs
Négocier, mettre en oeuvre et gérer des politiques et des cadres réglementaires nationaux et internationaux, des accords intergouvernementaux et des codes de conduite pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture. Imprimer une orientation appropriée aux activités Structure complète des entités de programme du Deuxième Chapitre et du Grand Programme de la FAO relatives aux ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture et inclure les considérations éthiques qui s'y rapportent dans les travaux de l'Organisation.
COMMUNICATION SOCIALE
Détail
La communication sociale est un domaine essentiel pour promouvoir le changement social, sensibiliser les populations et favoriser des comportements positifs. Ce cours de séminaire d'animation et communication psychosocial se concentre sur les stratégies et les outils permettant d'engager les individus et les communautés dans des actions de transformation sociale.
La communication sociale est totalement différente de la communication utilisée dans la publicité, car celle-ci cherche à « placer » un produit. Au contraire, la communication sociale va à l'encontre de l'opinion du destinataire. Il est important pour la communication sociale de connaître l'opinion, car le but ultime est de la modifier.
Par ailleurs, utiliser une communication sociale demande du temps.
En effet, « changer » une opinion ne se fait pas en deux minutes. On procède notamment en deux étapes :
mettre en place une campagne médiatique pour donner de la visibilité au message abordé ;
aller à l'encontre des personnes concernées. En effet, le dialogue et la proximité sont deux des éléments indispensables à la réussite de la communication sociale ;
L'IMPORTANCE DE LA CULTURE DANS LA COMMUNICATION SOCIALE
Il est impensable de vouloir « changer » un type de comportement sans connaître en profondeur les raisons de ce comportement. Pour arriver à modifier des normes sociales, il faut tout d'abord, prendre la culture comme facteur essentiel, car c'est la culture qui marque nos attitudes. Sans connaître la culture, le message ne peut pas être transmis pertinemment surtout dans la communication sociale qui vise à faire changer des valeurs.
C'est ce que font les grands organismes comme Greenpeace, WWF, la fondation Nicolas Hulot ou encore d'autres ONG comme Médecins Sans Frontières. Les campagnes de sensibilisation ne sont pas les mêmes en fonction du pays, car, à titre d'exemple, un Allemand et un Français n'ont pas la même culture du social.
La communication sociale doit étudier les facteurs cognitifs et psychologiques de chaque individu (ou société) cible pour s'assurer d'une réelle efficacité. Les connaissances dont dispose la société ou l'individu en question sont tout aussi importantes, d'autant plus actuellement avec la multiplicité de supports informatifs avec le numérique.
Comprendre les concepts clés de la communication sociale et du changement de comportements.
Savoir concevoir des messages et des activités de sensibilisation adaptés aux différentes cultures et contextes.
Maîtriser les techniques d'animation pour mobiliser les communautés autour d'enjeux sociaux.
Développer des compétences en gestion de projet pour coordonner efficacement les actions de communication sociale.
Apprendre à évaluer l'impact des programmes de communication sur les comportements des individus et des groupes et Acquérir des compétences en communication psychosociale pour favoriser l'écoute active et l'empathie dans les interactions sociales.
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS
Concevoir un plan de communication sociale incluant une analyse des publics cibles, des objectifs, des messages clés et des canaux de diffusion.
Mettre en place des activités d'animation participatives pour favoriser l'engagement des communautés dans le processus de changement.
Élaborer des outils de suivi et d'évaluation pour mesurer l'efficacité des actions de communication sociale.
Adapter les stratégies de communication en fonction des feedbacks et des résultats obtenus lors de l'évaluation.
Collaborer avec des partenaires locaux et internationaux pour renforcer l'impact des programmes de communication sociale.
ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
Détail
Objectifs de l’enseignement
Cet enseignement a pour objectif de sensibiliser les étudiants aux enjeux, contenus et actions du développement durable. Il s’agit de leur faire prendre conscience qu’il est possible d’agir pour la préservation de l’environnement, à travers leur formation, ainsi qu’à leur échelle, sur leur consommation, leurs activités quotidiennes et leur société. Lors de sa formation universitaire, quelle qu’elle soit sa spécialité et son ambition pour ses futures orientations professionnelles, l’étudiant aura l’occasion d’apprendre et d’expérimenter sa connaissance sur le développement durable.
Le Développement durable est actuellement une des réponses qui émerge dans le monde entier, pour faire face à la conjonction actuelle des grands enjeux écologiques, économiques et sociétaux du monde.
L’environnement est défini comme l’ensemble des éléments qui entourent une espèce.
Ces éléments contribuent pour certains à assurer les besoins naturels des espèces.
L’environnement peut être également défini comme la composition de conditions naturelles physiques, chimiques ou biologiques qui agissent sur les organismes vivants et les activités humaines.
D’une façon plus générale, l’environnement est considéré comme l’ensemble des facteurs qui ont une influence sur le milieu des êtres humains. Cette définition met L’homme au centre de la civilisation.
Une notion beaucoup plus large de l’environnement concerne la protection du milieu naturel, l’aménagement du territoire et la protection des sites naturels ou historiques.
Avant le 19e siècle, la notion d’environnement avait une consonance de respect de la vie et des êtres vivants. Les concepts d’environnement économique, naturel ou urbain ne semblaient pas exister.
A partir du 19e siècle, le milieu artistique tel que le mouvement du romantisme a mis en avant la beauté des paysages naturels sauvages et donc la nécessité de préserver ces biens précieux.
Le premier site naturel protégé a été créé en 1864 aux Etats Unis par le président Lincoln sous forme de parc national dans YosemiteValley. Plusieurs parcs nationaux ont été créés depuis dans différents pays du monde.
En 1896, Arrhenius étudie l’effet de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère. Il a cité pour la première fois la vapeur d’eau et le CO2 comme gaz à effet de serre.
A la fin du 19esiècle, les premières catastrophes écologiques apparaissent avec le développement de la révolution industrielle, qui a provoqué une très forte élévation de la consommation des ressources naturelles.
Le 20e siècle a connu les premières catastrophes écologiques visibles, comme les marées noires et la pollution industrielle. Les scientifiques commencent à comprendre les phénomènes de pollution et à mettre en garde la communauté internationale contre les effets de cette pollution. Suite à une prise de conscience de ces problèmes, plusieurs conférences internationales ont eu lieu et des protocoles ont été signés.
L’homme et l’environnement
L’homme est le premier responsable des changements qui se déroulent dans l’environnement de par ses activités et son mode de vie qui ne cessent d’évoluer. Il a des effets néfastes et des effets bénéfiques sur l’environnement.
Effets positifs de l’homme sur l’environnement
L’homme a aussi des effets favorables sur l’environnement. La législation en faveur de l’écologie dans presque tous les pays du monde le prouve.
Les tendances actuelles à travers le monde pour réduire la pollution commencent à être palpables. Certains déchets industriels ou ménagers sont recyclés. La loi règlemente de plus en plus le rejet des déchets nocifs. Ces derniers sont triés, valorisés et traités dans des lieux adaptés comme les incinérateurs, ou encore transformés en énergie. Le recyclage permet aussi de récupérer la matière première et donc de l’économiser, tout en l’empêchant de polluer la nature.
Les STEP (Stations d’Epuration) des eaux usées permettent également de récupérer les résidus d’épuration des eaux et d’en faire du biogaz utilisé pour produire de l’énergie thermique et électrique.
Composantes d’un environnement
L'observation de la réalité montre qu'il existe des interactions dynamiques entre l'être humain, les groupements communautaires et la biosphère. Ces interactions, en perpétuelle évolution, entre le milieu humain (la culture) et le milieu biophysique (la nature) donnent lieu aux milieux ménagés, construits ou, d'une façon générale, modifiés.
Le premier modèle de développement durable a été proposé par l’économiste Thomas Malthus, qui a analysé en 1798 dans son ouvrage intitulé Essai sur le principe de population [3] la durabilité de la société. Il a mis en relief la relation entre la disponibilité de la nourriture et la croissance démographique.
Plus tard en 1968, un groupe non politique et indépendant appelé « Groupe de Rome », a été créé pour analyser les problèmes majeurs de humanité afin d’aider les décideurs et d’informer le grand public. Ce groupe était composé de scientifiques, d’économistes, hommes d’État, d’hommes d’affaires et de hauts dignitaires internationaux.
Leur but était d’élaborer une vision universelle de la situation de l’humanité. Ils ont confié la simulation de l’avenir de l’humanité à une équipe de chercheurs dirigée par Jay Forester de la prestigieuse université américaine Massachusetts Institute of Technology. Les résultats de ces travaux ont poussé le Groupe de Rome à préconiser l’arrêt de la croissance économique mondiale. Ce groupe existe toujours est a actuellement pour rôle de sensibiliser les dirigeants aux problèmes liés à la planète.
Objectifs du développement durable
Le développement durable consiste à un développement économique accompagné d’un développement social et écologique. Il ne consiste pas seulement en la croissance économique et de consommation. Le mot durable signifie un développement qui vise à améliorer la condition humaine à long terme, en même temps que l’économie et l’environnement. Ces trois éléments sont indissociables.
En effet, l’éradication de la pauvreté ne peut se faire sans développement économique pour financer les programmes sociaux. D’un autre côté, il n’est pas possible de répondre aux besoins de la population mondiale sans croissance économique.
La protection de l’environnement doit accompagner la croissance économique, sans cela, les ressources de la Terre s’épuiseront.
La protection de l’environnement doit accompagner la lutte contre la pauvreté car les populations pauvres sont obligées d’avoir des actions non écologiques pour survivre, comme la destruction des forêts, des cours d’eau, ou la pêche intensive.